
Musée de Malaga
Le Musée de Malaga abrite les collections des deux éminentes institutions muséales de Malaga, le Musée des Beaux-arts et le Musée d’Archéologique Provincial, et compte plus de 15.000 références en archéologie et une vaste collection picturale de 2000 œuvres réalisées aux XIXème et XXème siècle. C’est le quinzième plus grand musée d’Espagne et le plus important d’Andalousie.
Le siège du musée est le Palais de la Douane (Palacio de la Aduana), projeté en 1788. De style néo-classique, il a été construit à la manière des palais de la Renaissance italienne, avec quatre travées autour d’un patio central entourée de portique. Avant tout, ce bâtiment était le siège de la Fabrique Royale du Tabac et Subdélégation du Gouvernement de la Province.
Dans son ensemble architectural, le musée possède une magnifique section des Beaux-arts, qui inclut des toiles et des sculptures réunissant des artistes de la taille de Luis de Morales, Luca Giordano, Murillo, Antonio del Castillo, Alonso Cano, Ribera, Velázquez, Vicente Carducho, Goya, Pedro de Mena ou Zurbarán.
L’institution conserve l’une des meilleures collections de peinture espagnol du XIXème siècle, contenant les œuvres de Sorolla, Carlos de Haes, Federico Madrazo, Esquivel, Vicente López Portaña ou Ramón Casas, ainsi qu’un certain nombre des plus célèbres faisant partie de ladite École Malaguène de Peinture : Moreno Carbonero, Enrique Simonet, Muñoz Degrain, José Nogales o Bernardo Ferrándiz.
De plus, il y a également une intéressante collection d’art moderne espagnol jusqu’aux années 50 avec les œuvres de Picasso, Rafael Canogar, Juan Barjola, Óscar Domínguez ou Josep Guinovart, parmi tant d’autres.
La collection archéologique possède plus de 15.000 pièces, qui recouvrent une période historique allant du VIIIème av. J.C. jusqu’à l’époque médiévale. Au cours des dernières décennies, de nombreuses pièces ont été incorporées provenant des fouilles effectuées par l’Université de Malaga. De la même manière, ont été déposés différents lots provenant cette fois-ci de la surabondance des interventions archéologiques préventive et d’urgence qui ont été élaborées dans le centre ville de Malaga au cours des 20 dernières années.